Groupe d'étude et de protection des oiseaux en Guyane

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Le GEPOG à travers ses grandes dates

Le GEPOG est créé en mars 1993 par un groupe d’ornithologues amateurs passionnés afin de découvrir, d’étudier et de préserver les oiseaux et leurs biotopes en Guyane.

Au cours de sa première décennie d’existence, l’association a avant tout un rôle de fédération et de structuration de la communauté ornithologique guyanaise. Elle initie la publication d’études concernant les oiseaux en Guyane ainsi que la mise en place d’actions de protection des espèces et d’éducation à l’environnement destinées à différents publics.

En 2000, l’association passe un cap : elle reçoit son agrément au titre de la protection de l’environnement (articles R.141-1 et suivants du code de l’environnement) et elle accueille ses premiers salariés dans ses locaux à Cayenne.

En 2006, le GEPOG devient membre de la fédération France Nature Environnement (FNE) et rejoint de fait un réseau national de plus de 3 500 associations de protection de la nature et de l’environnement. Depuis lors, l’association contribue activement au débat public local en étant associée aux réflexions et aux débats sur l’environnement en Guyane.

En 2008, le GEPOG devient gestionnaire d’espaces naturels en devenant cogestionnaire, avec l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), de la Réserve Naturelle Nationale de l’Île du Grand-Connétable. La réserve, unique aire marine protégée non côtière de Guyane, est réputée pour ses colonies d’oiseaux marins.

En mars 2010, la fédération Guyane Nature Environnement (GNE) est créée à l’initiative des trois principales associations de protection de l’environnement de Guyane, la SEPANGUY, le GEPOG et Kwata. Sous l’égide de France Nature Environnement (FNE), cette nouvelle association permet de mutualiser les efforts des trois associations guyanaises agréées au titre de la protection de l’environnement pour peser plus fortement dans le débat public environnemental en Guyane. Elles confient ainsi à GNE un rôle de veille environnementale et de participation au débat public ainsi que la mise en œuvre d’actions en justice face à des projets portant gravement atteinte à l’environnement.

En 2010, c’est aussi le lancement du projet Life + Cap DOM qui durera 5 ans (2010-2015). Il s’agit du premier projet européen dans lequel le GEPOG s’engage, début d’une longue lignée…. Une dynamique de coopération ultra-marine de préservation de la biodiversité menacée est ainsi lancée sous la coordination de la LPO. En Guyane, seront mises en place des actions de connaissance et de conservation des savanes de Guyane, du Coq-de-roche orange, du Héron agami, ainsi que la mise en place du suivi des oiseaux communs (programme STOC-EPS). Grâce à ce projet, le GEPOG devient le premier acteur à s’intéresser aux savanes, milieu naturel à haute valeur écologique et extrêmement menacé, et intègre une dimension sociologique à la démarche.

En 2011, le GEPOG commence à s’intéresser à la grande faune marine en réalisant l’inventaire de la faune pélagique de Guyane. Cet intérêt ne se démentira jamais avec la mise en œuvre, tout au long de ces années, de projets relatifs aux mammifères marins, aux élasmobranches (raies, requins), au Mérou géant et bien sûr au Dauphin de Guyane que le GEPOG étudie avec constance depuis 2014.

En 2012, Faune-Guyane voit le jour ! La plateforme naturaliste participative permet de partager ses observations et de créer la plus grande base de données faunistiques de Guyane. La plateforme est gérée par le GEPOG avec le partenariat de plusieurs autres structures spécialisées sur des taxons précis.

En janvier 2014, le GEPOG devient habilité à prendre part au débat public sur l’environnement (article R141-21 du code de l’environnement). Il siège à ce titre à de nombreuses commissions régionales et préfectorales, ce qui lui permet de peser dans différents projets d’aménagement du territoire ainsi que dans la gestion des espaces naturels guyanais.

Fin 2014, le GEPOG devient cogestionnaire, avec l’Office National des Forêts (ONF), de la Réserve Naturelle Nationale des Nouragues, située dans le bloc forestier sur les communes de Régina et Roura. Il s’agit de la deuxième plus grande réserve naturelle nationale de France.

En décembre 2015, l’ONCFS se retire de la co-gestion établie en 2008 et laisse entièrement la main au GEPOG pour la gestion de la Réserve Naturelle Nationale de l’Île du Grand-Connétable.

En 2017, le GEPOG s’empare de la thématique des trames vertes et bleues.

Fin 2018, un second programme LIFE (2018 – 2024), le Life Biodiv’OM, est lancé à l’échelle des Outre-Mer sous la coordination de la LPO. Le GEPOG porte deux volets : un sur la lutte contre deux espèces végétales exotiques envahissantes dans les savanes et un second qui concerne la mise en place d’une gestion concertée et durable du Mérou géant.

En 2019, le GEPOG et la commune de Mana sont lauréats de l’appel à projets sur les Atlas de Biodiversité Communale (ABC) permettant à l’association de développer son implication dans les dispositifs de mobilisation citoyenne ainsi qu’à l’ouest du territoire. Viendront en 2021, l’ABC de Rémire-Montjoly puis en 2024 celui de Sinnamary.

En 2019, le GEPOG se lance dans l’élaboration de sa première stratégie d’intervention. Elle nécessite deux ans de travail collaboratif entre ses salariés et ses administrateurs. Sa mise en œuvre couvre la période 2021-2025. En parallèle, la structuration de l’association est revue en conséquence avec la création de 4 pôles thématiques (forêt, plaine littorale, mer, actions transversales).

En 2020, le logo duGEPOG est modernisé et devient celui que l’on connaît aujourd’hui. 

Fin 2020, l’association est agréée au titre de la Jeunesse Education populaire en cohérence avec la mission historique du GEPOG en matière d’éducation à l’environnement.

En 2021, après de longues années de travail et de concertation multi-partenariale, le projet CORACINES est lancé sur la Réserve des Nouragues en partenariat avec la Canopée des sciences. Ce projet ambitieux est destiné à préparer une réouverture large et pérenne du camp Arataï (travaux sur les infrastructures et définition d’un schéma juridico-économique), réaliser des outils pédagogiques et de médiation scientifique et réaliser des actions-tests d’accueil pédagogique. 

En parallèle, grâce aux financements France Relance, deux projets structurants voient le jour sur les deux Réserves : ORION aux Nouragues afin de bâtir les prémices d’un observatoire de la résilience des milieux impactés par l’orpaillage d’une part et le projet PLATEFORME d’autre part sur l’île du Grand-Connétable afin de réaliser des aménagements pérennes favorisant l’accueil des sternes coloniales nichant sur l’Ile.

En 2023, le GEPOG devient gestionnaire des terrains appartenant au Conservatoire du littoral sur le Polder Sarcelle (anciennes rizières de Mana). Cette gestion est la suite logique pour l’association des nombreuses actions menées en faveur de l’étude et de la préservation des limicoles dans l’ouest guyanais. 

Fin 2023, paraît le Guide des Oiseaux de Guyane, co-édité par le GEPOG. Il s’agit du premier guide d’identification des oiseaux du territoire. Il voit le jour après de longues années de travail de nombreux contributeurs et bénévoles du GEPOG et notamment de son auteur, Sylvain Uriot.

En 2024, un salarié recruté spécifiquement pour travailler à la mise en œuvre du plan de gestion du Polder Sarcelle est localisé à Mana permettant à l’association d’être plus présente dans l’ouest. 

Les deux nouveaux postes créés en 2024 (chargé de projets Polder Sarcelle et chargé de projets en ornithologie) font atteindre au GEPOG le cap des 20 salariés de manière durable.